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Forum sur la Paix et la Cohésion Sociale à Oualam.

Après le département de Banibangou dans la région de Tillabéri, c’est autour de Ouallam, département situé dans la même  Région, d’organiser un  forum pour la paix, la réconciliation et la cohésion entre les communautés vivant ensemble à savoir entre autres  les Zarma, les Peuls, les Touaregs et les Arabes.

Plus de guéguerre, plus jamais d’attaque ou autres violences intercommunautaires, c’est en définitive l’engagement pris par les représentants de toutes ces communautés à travers la signature de ces accords. Signés par les autorités locales et les représentants de toutes les communautés venus des quatre coins du département précisément des communes de  Dingazi Banda, de Ouallam, de Tondikiwindi et de Simiri, ces accords de paix de Ouallam marquent en effet un tournant décisif dans le processus de retour de la paix dans la Région de Tillabéri en général et à Ouallam en particulier. C’est ainsi que différents orateurs se sont succédés pour saluer la tenue du forum mais aussi le degré de clairvoyance des différentes communautés qui ont décidé de tourner dos aux conflits intercommunautaires.

L’on notera à cette rencontre le Maire de la commune de Tondikiwindi dont la localité a eu l’honneur d’abriter ledit forum et les chefs traditionnels.

Prenant la parole, le Maire s’est fortement réjoui de l’organisation d’un tel événement entre fils et filles du terroir.

S’adressant aux participants de cette rencontre, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation Hamadou Adamou Souley a tenu à féliciter les signataires  des accords pour leur ouverture d’esprit et leur patriotisme, toutes choses ayant conduit à l’organisation de ce forum. Évoquant la situation sécuritaire dans l’ensemble de la Région, le Ministre a rassuré ces populations quant aux mesures prises par le gouvernement pour mettre fin à cette insécurité grandissante qui n’a que trop durer d’où la nécessité de consolider les acquis en vue de promouvoir la paix et la quiétude sociale, seules conditions pour un développement durable de la Région.

 15ème Réunion Consultative du Comité Régional pour la Gestion des Catastrophes en Afrique de l’Ouest

 

 L’organisation de cette activité à Niamey, pour la deuxième fois en l’espace de trois ans, est en effet motivée par le souci des autorités de la sous-région Ouest Africaine de trouver les voies et moyens pouvant les  aider à mieux contrecarrer les effets néfastes du changement climatique auxquels s’ajoutent les conséquences  de la crise sécuritaire que vit la région. En effet, c’est pour pallier  à cette situation que les travaux de la  réunion consultative du comité régional pour la gestion des catastrophes dans l’espace ouest Africain a été initiée.  A l’entame de l’activité, le Directeur Général de la Protection Civile  du Niger, le Chef du bureau des affaires humanitaires de OCHA et le représentant résident de la CEDEAO au Niger ont réaffirmé  leurs satisfactions de voir ces travaux se démarrer dans les bonnes conditions. En présidant  à l’ouverture de cette cérémonie, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation dira qu’en lien avec les chocs climatiques et sécuritaires, la région a connu plusieurs formes de mobilité humaine. Ce qui a fait croître le nombre de migrants, de réfugiés et de déplacés internes. Pour le cas spécifique du Niger ajoutera- t- il, cela a fait passer le nombre de migrants  venus des différents pays de la sous-région à plus de quatre mille cinq cents (4.500). Pour ce qui est des réfugiés Burkinabés, Maliens  et  Nigérians  fuyant les exactions des groupes terroristes leur nombre s’est aussi multiplié. Ce qui n’est pas sans conséquence sur les infrastructures sociaux de base et les espaces de pâturage.

 Cette réunion organisée à l’initiative de la CEDEAO pour échanger et partager les expériences en vue de trouver une réponse juste et harmonisée permettant de mieux appréhender ces questions est donc à encourager a poursuivi  le Ministre Hamadou Adamou Souley.

 Aussi au terme de ses propos il a fondé l’espoir de voir les conclusions opérationnelles permettant aux États ouest-africains de prendre mieux en charge ses défis,  au sortir de ces travaux.

Visite en profondeur du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation

En marge de la célébration de la fête nationale de la Concorde, célébrée tous les 24 Avril, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation Hamadou Adamou Souley qu’accompagne le Ministre de la Gestion des Catastrophes et de l’Action Humanitaire, le Directeur de Cabinet Adjoint en second du Président de la République et le Président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, a  effectué une visite en profondeur dans le nord Tahoua. Une façon pour la délégation dépêchée par le Président de la République, d’aller à la rencontre des populations vivant dans cette zone d’insécurité pour s’enquérir de leur condition de vie et leur réitérer du soutien sans faille de l’État.

Au cours de ce périple qui l’a conduit dans différentes localités des départements de Tchintabaraden, Tassara et Tillia, ces différents villages et sites accueillant des réfugiés Maliens qui ont été visités par le Ministre et sa délégation. Il s’agit tout d’abord du site des réfugiés de Tchintabaraden, un site abritant plus de huit mille huit cent trente neuf (8839) âmes comprenant des réfugiés Maliens et des déplacés internes. Pour la plupart ils sont venus suite aux violences perpétrées sur les populations civiles entre Janvier et février 2023. Le constat qui se dégage est que leur situation laisse à désirer. Après cette étape effectuée en compagnie également la coordinatrice humanitaire du système des nations unies au Niger, du représentant de l’UNICEF et de celui du HCR, la délégation ministérielle s’est rendue à Timmizguiddan, village situé à quelques kilomètres au nord de Tchinta. A ce niveau, la délégation s’est arrêtée pour passer les salutations fraternelles des plus hautes autorités du Niger à ces populations composées essentiellement d’érudits très attachées aux valeurs culturelles de leur terroir. Ainsi des prières pour la paix et la cohésion sociale ont été faites à la demande du ministre. Après cette étape, cap est mis sur Tarasdat et Intamat, un village accueillant également des réfugiés Maliens au nombre 15017. Ici l’on a beaucoup plaidé pour l’amélioration des conditions de vie de ces populations, qui faut-il le noter font déjà l’objet d’une grande attention. Le Ministre Hamadou Adamou Souley et son homologue de l’Action Humanitaire devaient ensuite poursuivre leur périple à Tassara où ils ont tenu à rencontrer les populations pour échanger avec elles sur les préoccupations qui sont les leurs. C’est ainsi qu’ils se sont rendus à Tazzalit puis Illouba, Egereck et Intakanamat où ils ont rencontré les populations pour la plupart des éleveurs qui, à l’occasion n’ont pas manqué de plaider pour des meilleures conditions de vie. Leurs doléances se résument entre autres au tour de la construction des infrastructures d’eau et l’appui en aliments bétail.

La  dernière étape du périple consacrée au département de Tillia a permis au Ministre de mieux s’imprégner des conditions de vie des populations aussi bien autochtones que réfugiés.

L’une des sollicitations  évoquées dans le département de Tillia est le renforcement de la sécurité  notamment la création d’une unité de Gendarmerie.

Rencontre avec les partenaires techniques et financiers

Dans l’allocation qu’il a prononcé à cet effet, le ministre Hamadou Adamou Souley a d’abord fait la genèse des activités réalisées par le gouvernement de la dernière réunion tenue en Janvier à ce jour. De ces réalisations l’on notera l’organisation d’un séminaire gouvernemental sur le transfert des compétences et des ressources de l’État aux collectivités territoriales, la poursuite du renforcement des capacités des élus locaux et des acteurs de la décentralisation, la dynamisation des cellules d’appui à la décentralisation et à la déconcentration, l’adoption de 5 décrets supplémentaires dans le cadre de la mise en place de la fonction Publique territoriale, et l’élaboration des guides pratiques sur la fonction Publique territoriale. A cela s’ajoute les actions en cours telles la relecture des textes régissant l’ANFICT, la révision de la stratégie nationale de formation des acteurs et l’amélioration des capacités d’actions de la direction générale de la décentralisation et des collectivités territoriales à travers sa dotation en ressources humaines et matérielles suffisantes. Face à ces avancées, les partenaires techniques et financiers par la voix de la cheffe de file Pia Hanni de la coopération Suisse et de son adjoint Hermann Nicolaï de Allemagne, n’ont pas tard d’éloges à l’endroit des autorités Nigériennes. Aussi, ils ont profité de l’occasion pour pour inciter le Niger à aller dans le même élan avant de lui réitérer leurs soutiens sans faille pour l’atteinte des objectifs dans le domaine. C’est après ces mots introductifs qu’intervient les échanges entre ces partenaires et la partie gouvernementale représentée par plusieurs membres du gouvernement et les cadres des ministères toutes choses ayant permis de dégager des voies à suivre pour améliorer ce processus de décentralisation déclencher depuis 2004 au Niger. parmi celle-ci l’on retiendra l’établissement d’une feuille de route détaillée précise et réaliste pour faciliter le transfert de compétences et ressources vers les collectivités territoriales

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