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17e Assemblée Générale des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest (CCPAO).

Le mardi 28 mars 2023, Niamey, la capitale Nigérienne, a abrité de la 17e Assemblée Générale des Chefs de police de la zone ouest africaine. Placée sous le thème  » la police face au terrorisme en Afrique de l’ouest  » cette rencontre des responsables de police de la CEDEAO, s’est donnée comme objectif de réfléchir en vue de trouver des solutions plus opérationnelles pour aider les États à venir à bout des différentes formes de criminalité tant au Sahel que dans le Golfe de Guinée.

Placée sous la présidence du ministre de l’intérieur et de la décentralisation, l’ouverture de ces assises a été marquée par quatre importantes ( 4) allocutions notamment celles du représentant de la la Guinée Bissau et d’Interpol, qui, dans leurs interventions se sont fortement réjoui de la tenue d’une telle rencontre. Ceci, en raison de la valeur ajoutée qu’elle peut apporter dans le cadre de la prise en charge des questions sécuritaires au sein de l’espace communautaire. A ces interventions, s’ajoutent le mot du directeur général de la police nationale, le commissaire Général Oumarou Moussa, qui a aussi insisté sur le bien-fondé de ces assises Annuelles de la police ouest africaine et celui du ministre de l’intérieur et de la décentralisation qui a d’abord rappelé le contexte dans lequel se tient les présentes assises.

Hamadou Adamou Souley d’évoquer a cet effet, le contexte crucial marqué surtout par la recrudescence des menaces sur le plan sécuritaire. Pour lui, cette rencontre de Niamey, le comité des Chefs de police de l’Afrique de l’Ouest CCPAO, en tant que plateforme d’analyse et d’échanges doit jouer pleinement son rôle dans le processus de proposition de solutions aux défis qui se posent à la sous-région. Ainsi, il les a exhorté à des réflexions qui doivent permettre d’envisager des solutions plus opérationnelles pour venir à bout des différentes formes de criminalité transnationale organisée qui font lit à la pauvreté et plombent le développement socio-économique de nos États. « Vous devez tenir compte des préoccupations liées à la porosité de nos frontières, au caractère transnational de la criminalité tant au Sahel que dans le Golfe de Guinée, au mode opératoire des groupes terroristes et criminels, aux différentes formes de défis en lien avec le trafic d’êtres humains, de drogues, d’armes, la cybercriminalité, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme  » a dit le ministre à cette assistance. Le Niger pour sa part est convaincu que le développement de la coopération policière , à tous les niveaux, le partage d’expérience et de renseignements constituent des pistes de solutions adaptées pour relever les différents défis sécuritaires, a ajouté le ministre. Parlant toujours de la vision du Niger par rapport à la prise en charge des questions sécuritaires, le ministre Hamadou Adamou Souley a indiqué que ce sont beaucoup d’initiatives que le Niger a développé rien que pour créer les conditions de partage de l’information et de synergie d’actions entre les institutions. C’est d’un arsenal juridique important tiré des législations et réglementations internationales et d’un dispositif institutionnel opérationnel que le Niger s’est doté. La loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme adopté en 2016, la loi fixant l’organisation et la compétence des juridictions en République du Niger adoptée en 2018, l’ordonnance modifiant et complétant la loi portant institution du code pénal sur le plan législatif, et des organes tels le conseil national de sécurité chargé de mettre en œuvre un schéma ou plan national en matière de sécurité intérieure prenant en compte la lutte antiterroriste, le service central de lutte contre le terrorisme chargé de coordonner les enquêtes en matière de terrorisme, le comité national de lutte contre le terrorisme, qui est l’interface entre le gouvernement et les partenaires en matière de lutte contre le terrorisme, la Cellule nationale de traitement des informations financières, active dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme sont des exemples parmi tant d’autres.  »Si j’ai tenu à présenter ce bref aperçu de la réalité ,mon intention est de susciter des réflexions sur les réponses qu’il faut apporter pour conjurer les menaces sur la sécurité et la nécessité de dynamiser de la coopération entre les services de sécurité des pays d’Afrique de l’Ouest  » a dit le ministre pour conclure ses propos à cette assemblée générale. Une façon pour Hamadou Adamou Souley d’inviter une fois de plus ces chefs de police de la CEDEAO à une des délibérations constructives qui puissent aider nos États à mieux faire face à la situation d’insécurité qui prévaut dans la sous-région.

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